You are currently viewing Cette fâcheuse impression d’être un frigo… Ou une déesse.
Photographe collaboration : HOLLY MALONE et ELIOT DELAHAYE www.gingerveil.com

Cette fâcheuse impression d’être un frigo… Ou une déesse.

“Dans notre culture patriarcale, on associe la relation au féminin et on fait à l’intimité ce qu’on fait à beaucoup de choses associées au féminin : on l’idéalise en principe et on la dévalorise dans les faits, donc dans notre culture on n’apprend pas à nos enfants à être relationnels.”

Terry Real

Je me pose une vraie grosse question sur quelque chose que je ressens et vois ailleurs aussi :

Une difficulté de certains hommes à accorder de l’attention curieuse, ouverte et détendue aux femmes de leur vie, et le sentiment de solitude qui en découle pour leurs compagnes.

Chez moi c’est la drôle d’impression d’être …
– Comme un frigo qui garde plein de bonnes choses au frais, qu’on ouvre quand l’envie se faire sentir et qui se fait oublier le reste du temps.
– Comme un bon bouquin qui peut attendre des années, posé sur une étagère pour le jour où le temps et l’envie se conjuguent pour  passer un bon moment.
– Une équation à résoudre, une machine dont il faut décoder le fonctionnement…
– Un code secret à trouver pour ouvrir un coffre fort, ou une énigme à élucider.
– Une bombe qu’il faut désamorcer ou une grenade dégoupillée qu’il faut fuir au plus vite.
– Une fille canon et dont on attends désespérément qu’elle se taise…
– Une amie imaginaire réconfortante à qui on parle dans sa tête.
– Une déesse lointaine, parfaite, idéalisée, adorée, toute puissante… Terrifiante…

Et seule, à l’intérieure… Avec ses émotions, ses ressentis.

C’est assez désagréable.

À chaque fois que je m’en plains on me dit : je t’aime, tu es géniale etc. Parfois les gens m’expliquent qu’ils pensent souvent à moi et qu’il me parlent et que je leur répond dans leur tête. En fait, ils n’ont pas besoin de m’avoir en vrai dans leur vie, l’idée de moi leur suffit et ils ne comprennent pas que ce ne soit pas satisfaisant pour moi.

Voici comment des hommes en parlent de leur propre point de vue une fois qu’ils en ont pris conscience :

– Dans ses conférences, Paul Dewandre explique qu’une fois qu’il a dit je t’aime à sa compagne, il considère que c’est valide jusqu’à nouvel ordre et qu’il n’a pas à le répéter ou revenir dessus. Il est aussi question de tout ce qu’il est capable de faire en rentrant chez lui avant de s’adresser à sa compagne, et combien cela m’a choqué, et combien ses explications m’ont aussi éclairée.  https://youtu.be/LgnF15mHqYE
– En coaching un homme m’explique qu’il a peur d’être intrusif en posant des questions à sa femme, en s’intéressant à elle. Alors qu’elle ne demande que ça.
– Ce sont des hommes de ma famille qui cultive l’art de ne pas s’imposer et de respecter l’espace de l’autre en appelant jamais, en posant très peu de questions et en entretenant la relation au strict minimum, car ils ont peur de «déranger».
– Voici comment un de mes mentors, Ken Blackman en parle, suite à sa prise de conscience :
“Les hommes étaient des amis, des collègues. Je relationnais avec eux. Les femmes étaient des puzzles à résoudre. Elles étaient comme des jeux vidéos compliqués : ce qu’elles recevaient de moi était mes meilleurs tentatives d’accomplir les bon gestes aux bons moments dans le bon ordre pour avoir une récompense.”
https://medium.com/straight-talkers/my-graduation-from-nice-guy-misogyny-4dff68231881

À force d’avoir peur d’une relation où je me sentirais comme une source de consommation j’ai répété en boucle à un chéri en début de relation «Je ne suis pas un accès à du sexe» tant j’avais peur qu’il vienne vers moi pour du sexe plutôt que pour une relation (sexuelle) AVEC moi. Le fait est qu’il ne m’a jamais donné l’impression de venir se servir sans me prendre en compte. Mais la peur était réelle. Et elle ne venait pas de nulle part :
J’ai régulièrement eu des ex-amants éconduits qui me recontactent des années après ayant oublié pourquoi c’était fini entre nous et me rappellent les bons souvenirs et aimeraient recommencer…
Ils pensent à moi quand ça les démange, entre deux relations plus «sérieuses», en oubliant pourquoi j’avais mis un terme à la relation et sans jamais se remettre en question, ils reviennent la bouche en cœur comme si tout allait bien.

Alors oui bien-sûr, heureusement ils ne sont pas tous comme ça. Loin de là. Heureusement!!!
J’ai connu l’opposé même.
Mais je vois ça suffisamment pour que ça me pose question.
Qu’est-ce que c’est que ce truc ?!
D’où vient-il et surtout : comment on s’en débarrasse-t-on ?

Vous reconnaissez-vous dans ces descriptions ? Ou vous reconnaissez vous à une époque de votre vie ?
Avez vous fait un chemin pour en sortir ?
Merci pour vos réponses à ces questions !

Début de réponse à la mienne, de question :
J’ai eu des piste de causes, explications par Ronan Cavenne qui creuse qui creuse et retourne les pierres !
Avec sa permission je retranscris avec ce que j’ai retenu et noté (à compléter ajuster etc).

Déjà, c’est lié au syndrome du Chic Type, traduction Française du : Nice Guy (si ça vous irrite de lire ces mots alors la suite risque de piquer encore plus) :

Avec le féminisme qui dénonce les comportements d’abus, de domination, d’exploitation du patriarcat, des petits garçons, en grandissant, peuvent entendre le message faussé : les hommes sont méchants, violeurs, violents, envahissants, abuseurs, agresseurs, dominateurs etc.
Ils peuvent aussi voir des femmes qu’ils aiment souffrir de leurs relations avec des hommes.
Et dans leur esprit qui n’a pas toutes les données pour comprendre la situation, ils se disent qu’ils ne veulent pas être de ces hommes qui font souffrir les femmes. En découle les catégories : “Bad guy” / Mauvais garçon et “Good Guy” / Gentil garçon.
D’une part ils ne veulent pas causer de souffrance aux femmes qu’ils aiment et d’autre part ils veulent s’assurer d’être aimés d’elles. Ils veulent être reconnus de ces femmes comme étant du “bon côté” du genre masculin.
Et pour y parvenir ils vont identifier ce qu’ils doivent faire ou pas, et comment.

Cela pose deux problèmes :

– Premièrement, en essayant de correspondre à la bonne case, ils laissent partir avec l’eau du bain : l’assertivité, les limites, l’expression du désir, l’affirmation de soi.
Et surtout en essayant d’être et de faire “comme il faut” en vue d’être aimé, ils se perdent eux-mêmes. Ils n’osent plus exprimer leur désirs, leurs désaccords, ils prennent un rôle, ne sont plus tout à fait eux-mêmes, sans s’en rendre compte.
– Deuxièmement, inconsciemment se forge l’idée que : si je fais tout comme il faut, alors je ne tombe pas dans la case des mauvais garçons qui font souffrir, qui ne sont pas “aimables”, je suis bon côté, DONC je dois être aimé, et cet amour devient davantage une forme de validation qu’ils pensent avoir méritée et qui *inconsciemment* est perçue comme un dû.
Et si c’est un dû alors il ne voient pas les femmes comme des personnes mais comme des sources de choses qui leurs sont dues où qu’ils doivent obtenir.
Quand on exprime une demande ou un désir, alors il y a la place pour un “non”. Ce type de dialogue se fait entre des personnes, il y a une demande et une réponse. Mais si il est tenté d’obtenir quelque-chose sans le demander alors il y a une forme de dénigrement du statut de personne en face. La personne est perçue comme source de quelque-chose à obtenir, non pas en le lui demandant, comme si en appliquant la formule adéquate serait obtenue automatiquement le résultat souhaité.
Il n’y a pas l’option : la personne n’est pas intéressée, n’a pas envie, ne ressent pas ce désir etc.
Tout dépend de la stratégie, et il faut la bonne stratégie. Il n’y a plus de place pour la subjectivité de l’autre.
Et cette pensée est poussée à son paroxysme chez les “professionnels de la séduction”, les Pick Up Artists, les coachs de séduction.

Le souci, c’est que ça ne marche pas. Nous ne sommes pas attirés par des comportements, mais par des personnes, leur présence, leur personnalité etc.
Les comportements nous pouvons les apprécier, les demander, les exiger. On ne tombe pas amoureuse d’un comportement. On l’apprécie.

Et quand ça ne marche pas.. Quand ils n’obtiennent pas ce qu’ils désirent alors que d’après tous leurs calculs, le résultat devait être garanti…
C’est la crise, comme un enfant de 4 ans qui n’a pas ce qu’il veut et qui doit faire l’apprentissage de la frustration.
Le souci est qu’ils ne se sont pas préparés à l’éventualité d’un non.

Et pourquoi cela prend des proportions si dramatiques ?
Parce que ce qui se joue ce n’est pas seulement un désir, c’est leur identité de bon gars, c’est l’assurance de ne pas être un mauvais garçon, c’est le passeport : la validation des femmes.
Car ce sont bien les femmes de leurs vies qui à leurs yeux distribuent les bons et les mauvais points.
Et les bons points ce sont… des bisous !
Le bisou n’est pas tant une marque de plaisir, de désir, ou d’affection c’est la marque, le sceau, l’adoubement du “bon gars”.
Je le vois en demandant aux hommes ce qui est si important pour eux dans la pénétration, et ce qui rend la pénétration si importante c’est qu’à leurs yeux elle signifie : “je suis assez bien pour être accepté, accueilli en elle”.
Et il en va de même pour le bisou, en public surtout.
Le bisou, la pénétration, la main dans la main, sont des symboles, des bons points, des sceaux, qui “prouvent” qu’ils sont du bon côté.
Et plus que le plaisir parfois c’est le besoin d’être rassuré qui motive le désir de marques d’affections, d’amour et de désir.

Un élément important qui contribue à cette situation et que plusieurs ont porté à mon attention est le fait que les enfants filles et garçons se différencient, se distinguent les uns des autres, s’éloignent, se séparent.
Ils vont se comporter différemment, s’habiller différemment, jouer différemment.
Il ont donc peu d’espaces d’amitié simple, sans enjeu.
Cela s’explique par la “fabrication de la virilité” telle qu’expliquée par Olivia Gazalé : “On ne naît pas homme, on le devient” (Et oui, eux aussi !).
Dans la logique “viriliste”, être un homme, c’est : ne pas être une femme. *
Pour ne pas être une femme, il faut s’en différencier le plus possible. Donc les comportements des hommes et des femmes se retrouvent codifiés afin que les hommes puissent : “ne pas être des femmes”.
Ils s’en éloignent donc.
Le monde des filles est de plus en plus différent, éloigné, mystérieux… Inaccessible.
Alors bien-sûr, cela ouvre aux fantasmes et idéalisations, ce qui est encore une façon de projeter et objectifier (ça va dans les deux sens je vous rassure, le prince charmant a de beaux jours devant lui).
Aller vers les filles revient donc à traverser un pont de tous les dangers vers l’inconnu.

Car le désir est fort. Il y a aussi le devoir de “conquête”, romantico-sexuelle, l’initiative est le rôle réservé aux hommes dans ce modèle de société. C’est la validation des pairs “virils”, il faut montrer “qu’on en a” et qu’on désire les femmes car on est un homme un vrai… Et puis si c’est une fille dans les canons de beauté, c’est encore mieux, on est encore plus et mieux validé en tant qu’homme. En pâtissent parfois les vrai désirs et sentiments pour d’autres femmes qui ne correspondent pas aux canons..

Le risque de l’humiliation, du rejet, du jugement. C’est si facile, un garçon quitte le groupe des garçons, seul, isolé, devant tout le monde pour aller déclarer sa flamme à une demoiselle qu’il a observé de loin, idéalisé et dont il est amoureux, alors qu’elle… ne le connaît peut-être pas et n’a aucune raison de le protéger du regard des autres.
Elle est en position de pouvoir, car elle n’a pas pris l’initiative, ce n’est pas elle qui expose ses sentiments. Face à elle, sans défense, un jeune homme qui, naïvement, retire son armure pour exposer ses sentiments.
Elle, n’est pas forcément prête à ouvrir son cœur en retour, elle n’est peut-être pas disposée à retirer son armure.
N’oublions pas qu’elle a peut-être subi des coups de pieds, ses fesses pincées, sa jupe soulevé, et autres harcèlements infligés par les petits garçon en pleine phase de construction de leur virilité (telle que définie par Olivia Gazalé dans son livre Le Mythe de la Virilité) …
Enfant ou adolescent, nous avons souvent beaucoup de pudeur et de gêne face au sujet de l’amour et de la sexualité. En parler face à face peut être très confrontant. Surtout si on ne l’a pas demandé et si on ne le souhaite pas.
Moi-même j’ai fais attendre mon premier amoureux 6 mois avant d’entamer une relation « amoureuse » et je nous ai infligé un premier baiser sous l’eau, à la piscine tant j’étais gênée…
Bref, la demoiselle, pour une fois, est peut-être peu disposée à ouvrir son cœur avec empathie ou bienveillance ET elle est en position de pouvoir. Pouvoir d’humilier, de rejeter, et pour une fois sans peur de représailles car en face, il est seul et sans aucun recours pour éviter d’avoir le cœur brisé et / ou d’être humilié.
Les filles puis les femmes sont devenues dangereuses. Elles peuvent être froides, distantes, cassantes, humiliantes là où ça fait le plus mal, là où c’est le plus sensible et sans protection. Et pourtant l’attirance est toujours là.

Cela peut donner des sentiments paradoxaux : elle me rends fou, je la veux, elle m’emmerde, je ne peux me passer d’elle, je l’aime, je la déteste.
Je lui en veux, je veux qu’elle m’aime. Etc.

Vous comprendrez qu’après avoir vécu cela peu d’hommes osent encore exprimer leur désirs ou sentiments de façon spontanée, simple, vulnérable et authentique.
Le trauma peut être profond et ça peut prendre des années pour reconquérir la sécurité intérieure, la confiance en soi nécessaires à la spontanéité dans l’expression du désir et des sentiments.

Donc pendant des années, les garçons et les filles se jaugent, s’observent et renforcent leurs différences.
Ce n’est parfois qu’à la fin de la puberté que des garçons vont enfin pouvoir être en relation avec des filles, des femmes.
Relations d’amitié, d’amour, de sexualité.
Mais la distance, pendant des années, a laissé des traces, le manque de toucher, de sensualité, la répression de la sensibilité tant physique qu’émotionnelle ne leur donne pas les meilleurs atouts pour commencer leur vie (hétéro)sexuelle.
Il y a là une grosse tension : j’aime, je désire, je veux ET elles peuvent me faire beaucoup de mal. C’est un peu comme aller au devant du bûcher et ne pas savoir si on va se faire griller ou repartir avec une princesse qui nous donnera validation et reconnaissance qu’on est bien un mec bien et pas un méchant garçon. MAIS en même temps faut pas perdre la validation des garçons car sinon on est foutu. Bref c’est le bordel dans la tête (je suppose).
A cela s’ajoute la peur de mal faire, de ne pas comprendre, de connaître les codes, de la maladresse… A force d’avoir été éloigné des femmes, ils ont peur de leur parler, tout simplement, demander, poser des questions, être curieux.
Ils ont la pression “virile” de devoir tout savoir … entre autre.

Forcément, dans ce contexte les femmes deviennent non seulement mystérieuses / difficiles à comprendre et à aborder, mais aussi dangereuses.
Désirées DONC frustrantes, cruelles, méchantes puisqu’ils sont dépendants d’elles pour des choses très très importantes qui semblent inaccessibles autrement.

D’où pour certains, un sentiment d’injustice, de se sentir victime (incels), de se sentir incompris :
“Je fais tout pour être gentil avec elles et voilà comment je suis récompensé / remercié. Alors que j’aurais pu être comme les autres salauds de bad guys quand-même ! Elle ne savent pas ce qu’elle perdent.. Tant pis pour elles si se font agresser… Elle n’avaient qu’à me choisir moi, moi je les respecte…”

Tenter quelque-chose c’est le risque de mal faire et donc de perdre quelque-chose. C’est dangereux.
D’où la position de sécurité (apparente) : le repli, la passivité.
Par peur de mal faire je ne fais rien.
Si je ne peux pas “bien faire”, si je n’ai aucune chance de “gagner”, à quoi bon aller au casse pipe ?

De notre côté, je reconnais fâcheuse tendance d’omettre de dire les choses appréciées, les moments où il “fait bien”, où il “gagne”. Cela peut bien sûr s’expliquer par les années d’oppressions, on ne veut pas concéder à l’autre ce qu’on nous a pris de force… Je le comprends bien, ET si nous voulons nous en sortir nous avons tous notre part du chemin à faire.

Donc au lieu d’exprimer ma reconnaissance, gratitude, de montrer mon plaisir, ma joie, mon enthousiasme, j’ai beaucoup plus tendance à critiquer tout ce qui ne va pas, à punir par de la distance et de la passive-agressivité quand je suis blessée, insatisfaite, frustrée etc.
Et ça, c’est tout ce que veut éviter un “gentil garçon” à tout prix !!
Nous sommes donc perçues comme des problèmes insolubles ou des bombes à retardement imprévisibles, des trucs dont on espère que ça se calme, que ça se taise… Qu’on ne vous pose  plus de problèmes, plus de complications.
Un compagne “acquise” qui ne requiert plus de “maintenance”.

Et bien sûr c’est pile là, que nous demandons de l’attention, de l’écoute, de la présence une relation interactive et dynamique !
Et ne pas l’avoir des personnes qu’on aime le plus est très douloureux.
C’est très désagréable d’avoir l’impression d’être un frigo, une étagère, une bombe, une déesse toute puissante qui terrorise.

Notre accompagnement vous propose d’entrer en AMITIÉ avec les femmes, sur un pied d’égalité.
De si bien les connaître que vous sentirez les moindres changements de leurs météos intérieures et que vous pourrez partager avec elles vos vies intérieures respectives.
D’oser être vulnérables, sincères, authentiques avec leurs désirs et enjeux.
De découvrir que l’expression de leurs émotions peut être source de plaisir, de connexion plutôt qu’une menace, un danger.
Que vous pouvez tenir droit dans vos bottes, ne pas être d’accord, dire non, en somme vous affirmer, sans pour autant perdre en amour, affection, appartenance.
Et surtout, SURTOUT prendre pour acquis le fait que vous êtes aimés et aimable pour qui vous êtes, naturellement, et non pour vos exploits de contorsion à correspondre à un modèle intenable.

Autrement dit  :
– La confiance en soi, ça vient de soi, de nos ressources intérieures.
– L’estime de soi vient du fait d’agir de façon alignée avec nos valeurs.
– Le désir s’exprime de façon spontanée, sans stratégie.
– Le non et ou le rejet devraient pouvoir être simples et sans danger autre que de la tristesse.
– Soyez curieux.
– Nous sommes égaux.

Voilà le programme de déconditionnement, et de reconstruction de soi vers des “masculinités positives”, libérées de la pression du mythe de la virilité.

Au plaisir de lire vos retours.

Emmanuelle
* Dans le mythe de la virilité, “être un homme”, c’est aussi dominer, exercer de la domination plus précisément. Et la meilleur façon de le faire est de trouver plus faible que soi-même. Il faut donc rendre les autres, y compris les femmes, faibles. Ainsi on peut dire qu’on est plus fort que… et contribuer à la séparation des hommes et des femmes.

https://youtu.be/wdidy_aWR38https://youtu.be/NuARMS6gj38

Références bibliographiques :