Dans cette vidéo, un de mes profs de coaching de Méditation Orgasmique explique combien il était difficile d’enseigner aux hommes à caresser avec délicatesse & légèreté le clitoris de leurs partenaire et par extension à toucher en conscience.
Il explique deux causes : l’égos des hommes et le fait que les femmes ne disent pas la vérité aux hommes.
Bien sûr il n’est pas aisé de dire la vérité à tous les hommes, pour des raisons sur lesquelles ils nous appartient de changer et des raisons sur lesquelles il leurs appartient de changer s’ils veulent des relations avec nous : à nous de choisir des partenaires qui peuvent l’entendre ou acceptent de prendre soin d’eux-même pour pouvoir l’entendre.
Nous avons besoin de plus d’hommes comme Robert Kandell pour changer les choses. ET nous pouvons aujourd’hui prendre notre part de responsabilité et contribuer à ce changement de société !
Voici une liste non exhaustive des raisons pour lesquelles il est très difficile d’oser dire les choses, mon parcours, un point de situation et des témoignages.
Dans cet autre article, je vous partage des débuts de solutions à mettre en place, j’ai bien conscience que ce n’est pas évident et c’est pour cela que je vous propose mes services !
{ Ce post parle des relations hétérosexuelles }
À chaque fois qu’une femme ne dit pas la vérité à un homme, elle entretient sa médiocrité.
La vérité sur ce qu’elle ressens,
Sur ce qu’elle désire *vraiment*,
Sur l’impact qu’il a sur elle,
Sur ce qui ne va pas et pourquoi.
De même que ce qu’elle apprécie et pourquoi :
Sa gratitude, sa reconnaissance, ses sensations, émotions, etc.
Pourquoi est-ce si difficile pour les femmes de dire la vérité aux hommes ?
Voici quelques raisons, la liste n’est pas exhaustive :
1- Nous portons encore les stigmates d’une société où les femmes n’ont pas droit au désir, au plaisir, ou aux orgasmes.
Elles n’avaient pas non plus le droit de choisir d’avoir des enfants ou pas, de se marier ou trop souvent même pas le choix du mari. Cela a bien changé et heureusement. Cependant il reste des stigmates dans nos fonctionnement inconscients, c’est ce que j’appelle nos conditionnements. Le travail qui nous reste à faire est donc de plus en plus intérieur, il s’agit de démanteler tout ça :
-> faire passer les autres avant nous, écouter les autres plus que nous-même, nous dévaloriser, nous minimiser, avoir peur de prendre de la place, de nous mettre en avant etc.
Après l’exploitation qui venait de l’extérieurs, il nous reste l’exploitation que nous nous imposons à nous-même dans notre façon de nous sacrifier, d’oublier nos besoins, nos désirs, nos limites.
C’est un travail long et difficile, et il se fait plus vite et plus efficacement quand on se soutien les une les autres et qu’on reconnaît certains hommes comme d’excellents alliés.
2- Dans ce système les femmes sont encore les objets du désir et notre rapport au désir se réduit trop souvent à notre rapport au désir de l’autre et sa gestion : le susciter mais pas trop ou l’éviter…
Il nous faut donc réapprendre à être désirante et ne plus être que l’objet du désir de l’autre.
Ce désir, il est bien souvent perdu, et il ne revient pas “tout seul”.
C’est toute une éducation, une reconquête ! C’est pour cela que nous consacrons un stage de 2 jours sur le sujet, histoire de passer de désirée à désirante et jouir de nos désirs !
3- Quand on sait ce qu’on désir, on ne sait pas forcément *comment l’avoir*.
Toute ma vie, j’ai désiré l’extase, mais je n’avais aucune idée de comment y arriver avec un partenaire.
Ça donnait ce genre d’échange avec des partenaires très motivés pour me donner du plaisir :
Lui : De quoi tu as envie (s-xuellement) ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
Moi : L’extase.
Lui : Ok, comment on fait ? C’est quelle position ?
La meilleur réponse que je pouvais donner c’était de lui mettre entre les mains un livre de 800 pages sur la sexualité…
Et ils n’avaient aucune envie de le lire… Alors bien-sûr j’ai lu et j’ai fais des propositions et oui on a passé d’excellents moments…
Moments dont je portais la charge mentale et l’initiative. Si je ne faisais rien, c’était retour à son idée à lui qui était une sexualité mécanique et répétitive le «Freud-porn» qui ne me satisfaisait pas du tout.
4- On en vient à se dire que ce qu’on désire est impossible.
Je sais que beaucoup de femme ont simplement perdu l’espoir et se sont résignées à considérer que ce qu’elles désirent est impossible, que ça n’arrive « que dans les contes de fées ». Et elles préfèrent oublier ces désirs et renoncer à la sexualité plutôt que d’en subir une qui n’est pas agréable pour elles.
Pour moi c’est encore le schéma de la princesse impuissante qui ne connait pas le chemin de son pouvoir et n’est pas allée à la conquête de ses désirs en bravant l’inconnu : n’avoir aucune idée de comment y arriver, et y aller quand-même.
Du coup, sans cette attitude, tout doit venir de l’extérieur : du prince parfait qui saura la délivrer de son mal-être et la combler de plaisir sans qu’elle ne sache « comment il fait » ;).
5- La peur de trop en demander, d’être trop exigeante, trop chiante, trop difficile, trop “peine à jouir”.
Autrement dit, trop confrontante pour l’égo de nos partenaires qui voudraient mesurer leur valeur à leur capacité de vous faire jouir, et qui donc préfèrent des femmes « faciles » qui préfèrent simuler pour flatter leur égo et avoir la paix plutôt que d’avoir les réactions d’un homme insécure et émotionnellement immature qui préféreras nous dire que c’est nous qui avons un problème si on aime pas le Freud-porn, que c’est « comme ça qu’on fait l’amour », et si tu n’aimes pas ça c’est que tu as un problème et tu dois consulter.
C’est vraiment un schéma de protection et de préservation : mieux vaut simuler / avoir des stratégies d’évitement plutôt que de se retrouver dans un bourbier avec un homme qui réagit avec des contre-attaques : « c’est toi qui a un problème si tu n’aimes pas ça » ou insister pour qu’on ne respecte pas nos limites et qu’on se sacrifie encore pour ses « besoins ». Ou simplement le spectacle d’un homme dont l’estime s’effondre sous nos yeux au lieu de se remettre en question, lire, consulter, parler etc.
6- À quoi bon parle de ce qui ne va pas, si on n’a rien de mieux à proposer. Autant ne pas remuer la situation décrite ci-dessus en point n°5 et préserver le statut quo…
Tout cela c’est le chemin de la femme qui a perdu son pouvoir et s’est transformée en princesse impuissante et incapable qui attends d’être sauvée de l’extérieur à la femme qui sait trouver les ressources dont elle a besoin quand elle en a besoin pour donner à sa vie la direction que lui donne son désir. Pour arriver au stade de « Magicienne » : la femme qui a conscience de son pouvoir, qui connait sa valeur, se respecte, se fait respecter et sait se créer une vie en accord avec ses aspirations.
En attendant le résultat c’est que : Les hommes hétérosexuels sont de mauvais amants.
À l’heure où les femmes réclament leur droit au plaisir sexuel et qu’elles dépensent des fortunes en sextoys, en livres, formations, ateliers, stages, etc sur le sujet, elles sont bien en peine de trouver des partenaires avec qui vivre la sexualité qu’elles osent enfin réclamer !
Les chiffres parlent et les faits sont là :
“Une nouvelle étude réalisée par l’Ifop pour The Poken Company* vient confirmer un manque de satisfaction sexuelle chez les femmes en Europe, et plus spécifiquement en France. Plus d’un tiers des Françaises (35%) se disent insatisfaites de leur vie sexuelle, au-delà de la moyenne européenne (28%) et en hausse de quatre points par rapport à l’étude réalisée en 2016.”
Source : https://www.ifop.com/publication/observatoire-europeen-de-la-sexualite-feminine/
– Des livres entiers sont consacrés à ce sujet par exemple :
La chair est triste hélas de Ovidie chez Julliard
Mâle baisées – Le livre qui dénonce le patriarcat sous les draps de Dora Moutot chez Guy Trédaniel
En gros, de plus en plus de femmes réfléchissent sérieusement à quitter l’hétérosexualité, à faire la grève du sexe, qu’elles soient en couple ou célibataires, ou ont déjà commencé.
« 58% des femmes célibataires accordent de l’importance à la sexualité aujourd’hui, alors qu’elles étaient 83% en 2006 »
Source : https://www.ifop.com/publication/enquete-aupres-de-3-000-celibataires-francais-y-a-t-il-un-gap-generationnel-dans-le-rapport-aux-rencontres-et-aux-choix-du-conjoint/
Je suis passée par là, j’ai été une de ces femmes insatisfaite, aigrie, en colère, frustrée.
J’ai couché avec plein de mecs dans l’espoir que « cette fois », ce serait sympa. Sans pour autant savoir comment faire pour me garantir que ce soit agréable et sain pour moi. Je jouais ma sexualité à la roulette russe, littéralement quand on sait combien d’hommes attendent un moment d’inattention (sommeil, demi-sommeil, plaisir, dos tourné, confiance acquise) pour retirer leur préservatif et nous pénétrer sans.
Jusqu’au jour où j’ai trouvé que ça ne valait pas le coup, les douleurs et souffrances étaient excédaient largement les bénéfices / agréments beaucoup trop rares et aléatoires… J’ai arrêté la pénétration pendant une période, arrêter les relations sensuelles ou sexuelles avec des hommes pendant un temps.
Le temps de trouver comment me garantir que ce soit agréable et sans danger pour moi.
Ça m’a pris du temps, ça a été très confrontant, il a fallu que je dépasse toutes mes gênes, tabous, peurs etc.
Il a fallu :
- Que j’apprenne à parler de sexualité sans détour, sans ambiguïté, de façon simple et directe.
- Que j’apprenne à écouter mon corps et ses désirs, à les exprimer et à en jouir. Même si mes désirs ne correspondent que rarement au script du sexe du « Freud-Porn ».
- Que je résiste au réflexe de vouloir faire plaisir et satisfaire l’autre pour ne faire QUE ce dont j’avais envie sans jamais me sacrifier ou prendre sur moi ou me forcer un peu pour l’autre. Dès que j’ai moins de plaisir, que je m’ennuie un peu : j’arrête.
- Que j’arrête de me sentir responsable du plaisir, de la satisfaction, de l’orgasme de l’autre.
- Que j’apprendre à dire immédiatement quand quelque-chose ne me va pas, exactement comme les garçons avec le yaourt salé plutôt que de faire comme si de rien n’était par conditionnement inconscient / réflexe.
Tout ça et bien d’autres choses :
- Communiquer efficacement, comprendre mon corps et ses besoins.
- Comprendre mes partenaires et comment les inviter dans mon univers pour notre plus grand bonheur à tous les deux.
Ce qui se passe pour les partenaires…
… C’est qu’ils découvrent dans cette expérience leur propre potentiel orgasmique (qui va bien au-delà des quelques secondes avant éjaculation), ils découvrent leur compagne :
- Désirante, épanouie, enjouée, pétillante, ouverte et réceptive à leur amour et leur désir.
- Qui est claire dans ce qu’elle veut et ne veut pas, ce qu’elle aime et n’aime pas, ce qu’elle désire et ne désire pas : qui communique de façon simple, directe et explicite.
- Qui leur donne le droit à l’erreur, le droit de ne pas savoir et de demander, l’espace d’apprendre en testant, en expérimentant, en s’appropriant leur propre apprentissage, en communiquant.
Voici un témoignage d’Agnès et au travers elle le témoignage de son compagnon de l’époque.
Tout cela je l’ai appris en grande partie par ma pratique de la Méditation Orgasmique et l’étude de la philosophie qui avec avec ; 12 ans de pratique et 10 ans à l’enseigner.
Il m’a fallu tout ce temps pour expérimenter, tester, intégrer, m’approprier et offrir ma compréhension et ma version de ces enseignements, trouver les mots, les exercices, tout ce qui est nécessaire à une transmission la plus rapide et efficace possible pour que vous arriviez aux mêmes résultats avec vos partenaires ou futurs partenaires.
Pour cela j’ai créé deux contenus (pour le moment) :
La masterclass de 3h : « De la Princesse à la Magicienne, insufflez de la magie (sexuelle) dans votre relation »
Avec à la fois :
– Des clés de déconditionnements qui honnêtement prennent des années à intégrer (chez moi comme chez les personnes que j’accompagne).
ET
– Des exercices pratiques efficaces imédiatements pour transformer positivement vos relations sensuelles et s-exuelles et avoir plus de plaisir immédiatement aec vos partenaires / futurs partenaires !
Un atelier en ligne ou en présentiel : « Créer des relation sécures ET funs ».
« Un atelier entre femmes pour connaître et poser ses désirs besoin et limites dans une relation AVANT qu’elle commence (ou le plus tôt possible).
Comment savoir ce que je veux et ne veux pas ?
Comment réagir quand mes demandes/besoins ne sont pas respectés ?
Comment faire la différence entre ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas ?
Cela vous arrive-t-il de découvrir ce que vous aimez ou n’aimez pas, une fois que ça s’est passé ?
Aimeriez-vous mieux savoir éviter les situations difficiles dans vos relations et vous donner toutes les chances de vivre vos désirs, vos rêves, vos fantasmes et des choses mieux que ce que vous pourriez imaginer ? »
À l’avenir je créerais des ateliers pour couples (hétéros) et pour hommes (hétéros toujours) en version courtes et accessibles comme ceux-ci.
Si vous n’êtes pas hétéros et souhaitez apprendre des choses avec moi, alors envoyez-moi un email, on se cale un rdv et voit ce qui est possible !
“Je jouis avec trois grammes de pression et une vitesse de 1m/h.
Plus la caresse ralentit, plus le toucher est subtil, plus mes cellules ont l’espace pour vibrer et mon attention soutenue démultiplie les sensations.”Extraite du témoignage d’Agnès sur son parcours avec cet enseignement.