Ma chatte n’aime pas être stimulée, elle aime être ressentie.

Je vois partout des conseils de techniques pour le point G, pour le cl;tor!s, et plein d’autres points A, D, P, etc.
De nouveaux s-xtoys encore plus puissants et performants. Des livres ENTIERS de techniques de doigté et autre !
Rien de tout cela ne me parle ou ne m’apporte satisfaction. Au mieux c’est pas désagréable ou surprenant, mais faut pas que ça dure trop longtemps :
J’ai vite l’impression qu’on prend ma chatte pour une platine de mixage, qu’on essaye de battre des œufs ou de rapper du fromage. (Il y a des femmes qui disent ne plus avoir de brûlures, irritations, mycoses, cystites depuis qu’elles n’ont plus de relations intimes, c’est dire !!)…

Moi mon corps, il aime être ressenti, qu’on fasse l’expérience de lui. Être écouté, qu’on lui soit réceptif, qu’on s’offre à lui comme un conduit dans lequel il peut se couler comme une retenue d’eau dont on lève le barrage.

Offre toi comme un conducteur : que l’électricité de mon corps puisse circuler dans le tien.

Ralentis… Reste tranquille… Immobile… Détends-toi, encore, et encore et ouvre-toi. Accueilles.

Sens moi gonfler, pulser, vibrer, absorber, onduler à ton contact, je suis vivante.

J’ai plein de vie en moi et j’ai envie de la partager avec toi.

Une fois que tu me capte bien, que tu as les courants, oui, navigue avec moi, danse avec moi.

Mais ne me “stimule” pas.

C’est pour ça aussi que ça m’agace beaucoup le discours comme quoi le s-xe féminin est là pour être réceptif, pour recevoir.
Dans mon expérience c’est l’inverse exacte.

Mes partenaires me sont réceptifs au propre et au figuré, ils surfent sur ma vague ou se font inondé par mes eaux, portés par mes courants, électrisés, pris dans le vent, dans la tempête, ou l’apaisement d’une plage lavée par une grande marée.

Des questions ?