J’ai hésité à utiliser le mot “masturbation” dans mes propositions.
Je sais qu’il peut fermer, choquer.
Qu’il est associé avant tout à une stimulation uniquement génitale.
Et souvent, à une stimulation rapide, peu consciente, voire immorale.
L’étymologie du mot masturbation plante le décor : il signifie “se souiller par une action de la main”.
Mais j’aime utiliser ce mot.
Pour le réhabiliter. Pour contribuer à sa déconstruction… et reconstruction.
Pour libérer le tabou, respirer, faire de la place.